Enquête sur le bruit urbain
En lien avec le confinement au domicile des populations dans le contexte de la pandémie Covid-19, il a été constaté une diminution globale des bruits urbains : trafic routier, aérien et maritime, activités économiques, chantiers et travaux. Le bruit est connu pour avoir un impact négatif sur la qualité de vie et la santé psychique des individus en milieu urbain, pouvant être à l’origine de problèmes tels que la dépression, l’irritabilité, l’anxiété, des troubles du sommeil et des conduites addictives. Il est intéressant à ce titre d’évaluer l’impact de la diminution de la pollution sonore urbaine sur la santé psychique, en lien avec les différents confinements imposés par la situation sanitaire.
Pour étudier les relations entre les variations d’intensité sonore urbaine et des indicateurs de santé des populations (santé psychique et qualité de vie) dans le contexte du confinement lié à la pandémie de covid-19, un questionnaire grand public est lancé permettant à chacun de faire part de sa perception relative l’environnement sonore (sons, bruits, voire nuisances sonores dans les villes), en lien notamment avec les modifications récentes sociétales/économiques imposées par les différents confinements au cours de l’épidémie de Covid-19.
Ce questionnaire anonyme intègre le projet CoCoNNuts (Covid-19, Confinement, Noise, gettingNuts) mené conjointement par des équipes de recherche du CHU de Nice, de l’IMREDD (Institut Méditerranéen du Risque et du Développement Durable) de l’Université Côte d’Azur, de l’EDHEC Business School, de l’IAE de Nice (Institut d’Administration des Entreprises), de la Ville de Nice et de la Métropole Nice Côte d’Azur, du CEA, de Siradel, de l’Observatoire de l’Environnement sonore (Acoucité.org) et de l’association Nice Brain.