Objectifs opérationnels

Première phase : Recueillir les représentations (opinion, acceptation, désapprobation) des usagers/patients avec leur « culture numérique » pour renforcer les solutions déjà existantes autour d’un dispositif sociotechnique aujourd’hui abordable et adaptable ; mais aussi d’ores et déjà à penser demain dans le cadre des habitats intelligents et l’Internet des objets du domicile, dans les prises en charge des dépendances, des pertes d’autonomie (maladie, handicap, avancée en âge), dans des prises en charges thérapeutiques, mais aussi dans une lutte contre le gaspillage alimentaire. L’impression alimentaire 3D étant aussi convoquée comme l’une des innovations permettant d’accéder à une alimentation plus « écologique ».

Seconde phase : expérimentation in situ de différents produits de cette technologie comme solution alimentaire sur mesure et personnalisée. Autrement dit, une étude des usages avec des ateliers d’impression alimentaire (septembre à décembre 2021) dans lesquels les participants vont pouvoir jouer un rôle actif en manipulant l’objet technique, en consultant le mode d’emploi et les notices d’utilisation. Mais aussi et surtout en voyant fonctionner l’imprimante (Focus 3D food printer) en mode extrusion avec ses têtes, ses buses de différentes tailles permettant de « reformer » différents ingrédients tels des caractères avec une « encre » ; remplir les cartouches de l’imprimante, sélectionner la forme souhaitée, lancer l’impression… À l’issue, goûter les aliments ainsi transformés et « reformés », éprouver en dégustation des comportements où le visuel prédomine (formes, textures, couleurs, présentation…). Pour finir, nous proposerons de comparer cette « fabrication » avec différents produits de l’offre actuelle en nutrition clinique ou produits de complément nutritionnel pour les publics précités.